L’auteur appelle à restaurer l’économie de marché en lui rendant sa prépondérance, à condition cependant de retrouver la place de la gratuité, modalité nécessaire de l’échange rémunéré. Il s’agit de faire sortir le capitalisme privé de sa phase primaire, qui le cantonne dans une recherche quasi-exclusive de maximisation des gains, pour le rendre solidaire. Il faut allier sa recherche de gains à une intelligence du bien commun et à la volonté de le servir.
États et organismes internationaux, institués pour servir le bien commun, sont devenus défaillants au point de le confondre avec les exigences de la maximisation des gains dont ils se font les relais.
Nous devons donc redécouvrir en quoi consiste le bien commun et disposer d’un instrument nouveau pour le promouvoir.
C’est cet instrument qu’Olivier Pinot de Villechenon propose de créer : une entité juridique de « société-entreprise », fondée à la fois sur le pacte statutaire et sur un second pacte, conclu entre actionnaires et salariés, pour définir l’orientation de l’entreprise et les modalités de sa contribution au bien commun.
ISBN 979-10-93043-21-0
PUIPC n°35, 2017, 174 p., 12 €.
Olivier Pinot de Villechenon, La société de capitalisme solidaire, instrument du bien commun
Mars 2017