- Secteur d’activité : Enseignement
- Métier : Professeur de philosophie
- Entreprise : Ensemble scolaire Saint-Benoît
- Promo : Phi 46
Ce qui m’a le plus marqué à l’IPC, ce sont toutes ces discussions philosophiques qui surgissent spontanément dans les couloirs, entre deux cours ou pendant la pause déjeuner. Que ce soit avec d’autres étudiants ou avec les professeurs – toujours accessibles et ouverts à l’échange – ces moments informels sont, à mes yeux, une véritable prolongation de l’enseignement reçu en classe.
Ces échanges m’ont appris que la philosophie est un exercice vivant, un dialogue où il faut savoir écouter, questionner et argumenter avec clarté et rigueur. Je pense que cette approche a profondément marqué ma manière d’enseigner aujourd’hui.
En tant que professeur de philosophie, mon rôle ne se limite pas à transmettre la pensée des auteurs : je dois aussi éveiller chez mes élèves une curiosité intellectuelle, les amener à s’interroger, à construire leur propre réflexion. Or, c’est exactement ce que j’ai vécu à l’IPC. J’y ai appris à ne pas voir la philosophie comme une discipline figée, mais comme une pratique du questionnement et du débat, où chaque idée mérite d’être examinée en profondeur. C’est ce qui me permet aujourd’hui, je pense, de laisser une place importante à la participation de mes élèves en classe.
D’autre part à l’IPC, on apprend que la philosophie ne se réduit pas à l’étude des différents systèmes philosophiques qui ont existé, mais qu’elle vise, au contraire, à articuler les différentes dimensions du réel. Elle ne se contente pas d’être une simple histoire des idées, mais elle cherche à comprendre le monde dans sa globalité et sa complexité, en intégrant dans sa réflexion des vieux thèmes que les philosophes ont toujours interrogés (la nature, la liberté, la politique…), mais aussi des questions plus actuelles touchant la place des nouvelles technologies dans la société ou encore la légitimité de certaines pratiques médicales, managériales, politiques…
L’IPC me semble donc être une très bonne orientation pour qui voudrait commencer ses études supérieures en se dotant dès la licence de bonnes habitudes intellectuelles, avant de s’orienter vers l’apprentissage d’un métier plus concret et plus directement en lien avec le monde de l’entreprise, ou encore avant de se tourner vers une carrière dans l’enseignement comme je l’ai fait, ce que je ne regrette pas !
Parcours de formation
Master 2, Histoire de la Philosophie, Université Paris-Sorbonne.