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Fanny Robert – Ancienne Khâgneuse du Lycée Fustel de Coulanges (Strasbourg)

Pourquoi avez-vous décidé de faire une classe préparatoire ?

J’ai décidé de faire une classe préparatoire car j’aimais beaucoup la littérature, l’histoire et la philosophie et que je ne savais pas quoi choisir entre ces disciplines. Aussi j’ai été encouragée par ma professeur principale en raison de mes excellents résultats de terminale.

Quel souvenir de la prépa gardez-vous (ambiance de classe, charge de travail, contenu des cours, discipline de vie…) ?

Je garde de la prépa le souvenir d’une grande fraternité et entraide au sein de la classe, due à la grande charge de travail qui nous était imposée. Je garde aussi le souvenir d’une grande rigueur et discipline de vie qui était nécessaire si on voulait réussir nos examens et ne pas être distancés pendant les cours. 

Au bout de combien d’années de prépa êtes-vous arrivé à l’IPC ?

Je suis arrivée à l’IPC après deux années de prépa et une année de césure. 

Quelle a été votre première impression en arrivant à l’IPC ?

Ma première impression en arrivant à l’IPC a été le soulagement de voir qu’on pouvait à la fois être exigeant et rigoureux dans le travail sans viser un concours. Que la finalité de l’étude soit la vérité. J’ai été très marquée en prépa par « l’idolâtrie » de l’ENS et de ses concours, de fait nous travaillions beaucoup pour obtenir des bons résultats en espérant intégrer l’ENS alors que nous ne savions pas exactement ce qu’était cette école. D’ailleurs mes camarades ayant intégré l’ENS en ont été assez déçus. 

Quels sont les points de divergence et de similitude entre une classe préparatoire et l’IPC ?

Les points communs : des petites classes où tout le monde se connaît et s’entraide, des professeurs disponibles pour répondre à nos questions, des examens écrits et oraux réguliers.

Divergences : la finalité de l’étude, la plus grande place laissée à l’épanouissement personnel à L’IPC (soirée spectacle, pôles de loisirs le midi, banquets ), l’étude chronologique de la philosophie. 

Pourquoi conseilleriez-vous l’IPC à des élèves sortant de classes préparatoires ?

Je conseillerai l’IPC à des élèves sortant de classes préparatoires ne voulant pas aller directement à la fac, le changement pouvant être décevant quant à la nourriture intellectuelle. Aussi, cela permet à ceux qui ont besoin d’être bien encadrés et stimulés par les rendus, les DS, les oraux de continuer dans cette voie. 
Je le conseillerai aussi pour structurer et ordonner les connaissances acquises en prépa et aussi pour découvrir une autre manière de philosopher : non plus seulement dialectique, mais orientée vers la recherche de la vérité. L’avantage d’avoir fait une classe préparatoire avant l’IPC est aussi de ne pas être très stressé par les examens tant la classe préparatoire nous a habitués à des charges de travail bien supérieures. Si donc certains aiment l’exigence, mais ne veulent pas khûber après la prépa, c’est aussi une très bonne alternative.